Les problèmes environnementaux au Liban :

Des causes et des conséquences

Dr. Jocelyne Adjizian Gérard

 

*Identification des problèmes :

-         la zone d’études : région de Beyrouth et la vallée de Nahr Beyrouth.

-         le 1er problème c’est l’urbanisation anarchique : 56 km2 en 1990 – 118 km2 en 1198 l’urbanisation. Tout notre littoral est urbanisé. Le délire urbain nous touche. Plus d’espace vert à Beyrouth.    

              Beyrouth est une ville de tours et de grands immeubles. Ces constructions ont eu leurs conséquences sur l’eau et l’air. Beyrouth n’a pas une excellente qualité d’air. Pour les raisons suivantes :

1-     climat méditerranéen où il fait souvent très beau ce qui va jouer sur la qualité de l’air. (gaz toxiques SO2 et NO2 et CO2) la pollution n’est pas constante dans le temps. Nous avons un pic de pollution : une valeur de pollution très élevée.

     Pollution dans l’espace à cause de l’urbanisation.

2-     les phénomènes climatologiques :

     Le climat est lié à la mer :

-         pendant la journée : le vent vient de la mer vers terre

-         la ville a construit des bâtiments (y compris des usines mal implantées) le littoral.

-         Pendant la nuit : le vent va de la terre vers la mer. A cause des bâtiments sur le littoral, l’échange ou le mouvement du vent n’est plus libre.

3-     la fluo automobile :

     2000000 de voitures. Les immeubles hauts créent des rues bloquées, le          vent ne va plus agir : piège à chaleur.

     L’eau est bienfaisante pour l’échange gazeux. On a moins de fontaines, et moins de jardins autour des maisons.

4-     manque d’espaces verts : les poumons de Beyrouth n’existent plus. Les forêts se rétrécissent.

* Conséquences : le réchauffement de la chaleur :

- la température augmente.

- le réchauffement climatique est le résultat

Apriori : un réchauffement – les pluies diminuent

1-     ceci signifie moins de neige.

2-     dégradation de la qualité d’eau. Fouar-Antelias : le fleuve est pollué.

On construit au bord de la mer, on n’assure pas l’eau, on cherche l’eau des milieux souterrains : l’eau de mer va pénétrer et contaminer l’eau d’eau douce.

(Tabarja : 7% des revenus des ménages sont consacré pour l’achat d’eau) on paye 2000$ par an pour avoir de l’eau de bonne qualité à la maison.

Daychouniyé : les égouts qui se déversent dans le fleuve de Nahr Beyrouth. La mer ne purifie pas les égouts.

Des algues au bord de la mer : l’eau de mer se pollue, les algues vont proliférer, ce qui minimise le taux d’oxygène dans l’eau : les poissons sont influencés.

-         les métaux lourds sont absorbés par le poisson.

-         Nahr Beyrouth : endiguer le fleuve provoque la destruction de l’endiguement du fleuve l’écosystème + suppression des échanges nappe – rivière.

     L’ouverture à l’urbanisation : le niveau du fleuve peut monter très haut à cause des pluies torrentielles.

     En 1990 – 4 km2 en 1998 – 27 km2 occupation du sol à Beyrouth :  variation de l’urbanisation.

-         il y a 40% des forêts autour de Beyrouth mais ça pose des problèmes : la concentration des bâtiments et des activités.

-         La montagne pollue la ville de Nahr Beyrouth.

-         Construction sans planification

-         Le Liban : un milieu carstique = milieu calcaire

-          la pollution pénètre directement dans les nappes souterraines

-         augmentation de l’habitation

-          production de déchets toxiques

-         Cassure au bas de la terre : avec les pluies les déchets pénètrent dans l’eau.

La carte de vulnérabilité :

* la forêt : a une fonction économique et une fonction écologique.

- les surfaces vertes diminuent lorsqu’on travaille la terre pour l’agri- culture.

          Perte de la ressource du sol - diminuer l’infiltration : l’eau coule en surface au lieu de couler en profondeur, ce qui empêche sa purification.

En guise de conclusion :

* faire passer un message :

-         l’environnement est un système ou tout est lié : l’eau a des conséquences sur tout ce qui suit.

          Lorsque les activités augmentent – la pollution augmente, dégradation de l’air – réchauffement. Il s’agit d’un cycle où tout est lié

-         Nos ressources sont menacées.

Le développement durable : nous devons travailler pour le développement durable.

-         ce n’est pas trop tard pour le liban.

-         La sensibilisation : avoir une étude critique contre les projets à rentabilité économique immédiate.

 

* enfin quelques suggestions :

 Sensibilisation à l’environnement

Adapter une attitude environnementale

Parler autour de nous des problèmes environnementaux